Cancer du sein
Selon le rapport de l’OMS du 12 décembre 2013, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquemment diagnostiqué juste après celui du poumon. Selon la même étude, la fréquence du cancer du sein est en augmentation.
www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2013/pdfs/pr223_F.pdf
Il n’existe pas de prévention spécifique du cancer du sein. Un style de vie sain reste la seule mesure utile. En revanche, divers moyens de détection précoce permettent de traiter la maladie avec de meilleures chances de succès.
Programmes de dépistage par mammographie
De nombreux pays ont mis en place des programmes de dépistage du cancer par mammographie, considérant que c’est la meilleure méthode pour détecter le plus tôt possible un cancer du sein. Ils sont destinés aux femmes de 50 à 69 ans ou 74 ans, ce cancer étant le plus fréquent à partir de 50 ans.
Ces programmes sont périodiquement critiqués, notamment en raison des faux positifs et des faux négatifs qu’il est impossible d’exclure complètement. On entend par là les diagnostics concluant à la présence d’un cancer alors qu’il est absent et inversement, cela malgré la très haute qualité des examens (médecins chevronnés, équipements des dernières générations, double lecture des mammographies).
Un autre problème fréquemment évoqué est celui des surdiagnostics et des surtraitements. Le dépistage peut mettre en évidence des cancers qui n’auraient jamais eu de signification clinique pendant la vie des femmes. Le cancer du sein est une maladie hétérogène, qui peut donc prendre des formes très différentes d’une personne à l’autre. Certaines tumeurs progresseraient très vite et d’autres très lentement. Il est possible que certains cancers, qui progressent très lentement, puissent ne pas avoir d’impact sur la vie de la personne. Malheureusement on ne dispose d’aucun moyen pour connaître l’évolution de chaque cas particulier.
www.depistagesein.ca/description-du-programme/
Détection précoce du cancer du sein hors programme de dépistage
Pour les femmes qui ne sont pas concernées par les programmes de dépistage, il est conseillé d’aborder la question de la détection précoce du cancer du sein avec son gynécologue, les situations et les réactions par rapport à ce sujet étant très diverses. Selon les cas, une mammographie périodique est nécessaire.
Autoexamen ou autopalpation des seins
On évalue généralement à 90% la proportion des tumeurs que la femme découvre elle-même et parfois à 70% la proportion des tumeurs qu’elle détecte au cours d’un autoexamen des seins. On pourrait en déduire la nécessité d’apprendre à chaque femme les techniques d’autopalpation ou d’autoexamen des seins. Ici aussi, les avis divergent et chaque femme est différente.
Il existe des brochures et des vidéos très bien faites qui décrivent cette méthode et permettent de l’apprendre; cependant il est nécessaire de vérifier auprès de son gynécologue que les gestes appris sont corrects.
www.e-sante.fr/auto-examen-seins-explique-en-video/video/616